[Regarde-nous…]
J'ai peur. Je n'arrive plus à savoir si je compte pour toi, si je suis importante ou si je ne le suis pas… Je suis ton opposée. Tu es mon opposée. Pourtant tu acceptes une différence chez moi que tu n'accepte chez aucune autre personne… Pourtant tu acceptes que je sois ce que tu hais… Peut être parce que lorsque l'on c'est connu on ne savait pas qui était l'autre, ce qu'il pensait, ce qu'il ressentait… Peut être parce que nous nous sommes liées, rapprochée en ignorant cette face de l'autre…Et quand on l'a découvert…Il était sans doute trop tard pour faire demi tour, pour prétendre haïr l'autre et pouvoir vivre sans lui…C'est pas faute d'avoir essayer… C'est pas faute cette été d'avoir fait naître le silence de l'éloignement qui mène à l'oublie de l'autre selon ta volonté sans m'avoir consultée. J'ai tenu 3 semaines sans toi ou plutôt j'ai essayé de survivre 3 semaine sans toi…D'abord il m'a fallut sure les deux mois de l'été, me mentir en me disant que non tu me fuyais pas, Et puis trois semaine avant la fin le 23 août j'ai réussi a te parler, et là j'ai pris conscience que tu me fuyais, que tu voulais m'oublié. Selon tes paroles « C'était la vie qui voulait sa, ton choix, c'était comme sa. Nous sommes différents, nôtre différence est trop lourde pour toi alors malgré que cela te soit aussi insupportable que pour moi tu réussirais a me fuir et a partir…Parce que tu as des principes et qu'il passe avant tout. » Moi aussi j'avais des principes pour lesquels nôtre différence était tout aussi lourde mais pour moi il fallait une exception pour confirmer la regel, tu est cette exception. Hors des question que je te laisse me fuir...Et pendant 3 semaines, chaque jour je me promettais de t'appeler, de te dire que c'était impossible de me lever, de marcher, d'ouvrir les yeux, de sourire et de me battre pour la vie sans toi…Sa n'avait plus de sens. Cette idée m'angoissait au plus point. Et au bout de 3 semaines pour réfléchir, pour te laisse aussi du temps j'ai fini par t'appeler et par te dire tout sa, tout ce que j'avais garder en moi. De tout façons je n'avais plus rien a perdre et tout a gagner. Alors j'ai accepté de tout te dire, de ne rien te cacher. Et voilà que je découvre un homme surpris d'entendre mes paroles. Un homme de fer qui devient liquide face a mes mots. Un homme qui était persuadé que je finirais par l'oublier, par laisser tomber, par le laisser partir. Un homme persuadé que je mentais en disant que je l'aimais comme mon frère et que je ne le laisserais jamais tomber, car dés l'instants où je connaîtrais sa différence alors mes paroles s'envoleront. Et pourtant elles sont restées, encore plus accrochée. Et voilà comment je t'ai retrouvée. Depuis nous sommes toujours autant liées. Et pourtant, je ne sais pas, je ne sais plus, parfois je me sens perdue…
« Mais regarde-nous, on se perd, on se retrouve, a s'y méprendre, on se ressemble. Mais regarde en nous, on s'épuise, on se rend fous, on se défend contre l'absence et le vide en nous »