Ils ont dit que j'étais morte,
Ils ont dit que j'avais périt,
Je vous répond que je suis forte, que je suis guérie.
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Il y a un deux ans j'étais à terre. Dans ce cabinet, avec ma psy, je me suis effondrée en larmes. J'ai tremblé de tout mon corps. Et avec des sanglots dans la voix, je lui ai dit: « Ce n'est plus possible, je ne veux plus vivre comme sa. Je ne veux plus avoir l'impression de survivre. Vous savez vivre avec ma peur, vivre avec cette peur, la boule au ventre je ne le veux plus; parce que ce n'est plus possible. Ce n'est pas sa la vie. Ce n'est pas sa être normale. Je voudrais ne plus vivre pour tout surveiller. Je ne supporte plus de vivre comme sa, de suvivre comme sa. J'ai compris que ce n'est pas plus possible de le faire. Je me sens folle vous savez. Folle à lier, parce que j'ai peur de la mort à chaque seconde qui passe. Et je ne veux plus, vous savez. Je ne veux plus jamais ressentir sa. Je ne peux plus vivre comme sa, ce n'est plus possible. Même si ce n'est pas claire, elle est là enfouit en moi. »
A cette époque je ne dormais plus , je me réveillais transpirante, tremblante avec cette impression de folie, cette impression que la mort était là Elle semblait si prés de moi qu'elle aurait pu me prendre. Comme si ma vie ne se résumer qu'à un match contre la mort, d'où elle sortirais forcément vanqueur parce qu'il est impossible de lutter contre.
Parce que ma vie ne résumait plus qu'a observer, anticiper, suveriller, réfléchir à ce qui pourrait arriver si jamais l'on venait troublé ce calme.
Il y a deux ans j'étais a terre. dans le cabinet de ma psy, je me suis effondrée en larme. J'ai tremblée et avec mes lourds sanglots, angoissés je lui ai dit « Ce n'est plus possible, je ne veux plus vivre comme sa. Parce que je le sais ce n'est pas supportable une vie comme la mienne »
Pendant un an, elle m'a appris à me sentir mieux. Elle m'a réappris à vivre pour le plaisir. Grâce à elle j'ai compris que quand la peur vous prend, elle vous angoisse et ne vous lâche plus. Elle reste là , gravé en moi, active ou en sommeil. Prête à revenir à n'importe quelle occasion dans laquelle le peut se glisser. Elle m'a montrer que je pouvais sortir dehors en plein orage. Même si sa me tords de peur, même si la mort revient me hanter. Elle m'a montrer comment de tout petit instant tirer un plaisir incommensurable. Elle m'a montré comment en buvant un chocolat avec des tartines et du beurre pour gouter, tirer de cette instant un plaisir.
J'ai réappris à voir le plaisir.
Aujourd'hui, j'ai appris de moi, de ma peur. J'ai appris à gérer mes situations d'angoisses. Mais je sais qu'il y a des choses pour lesquelles je ne suis pas prête. Je sais que cette peur a laissé des séquelles. J'ai du mal encore à sortir dehors quand il fait noir. J'ai du mal encore quelque fois quand les sons sont trop fort. Je ne supporte pas les gens qui crient fort Je sais que ma peur de l'abandon est liée à ma peur.Je sais que si je ne quitte jamais mon ipod c'est aussi un peu de sa faute.Je sais que cette peur peut à tout moment, par un grand boulversement, quelque chose d'apparence anodine, créer un déclic en t tout faire revenir. Je sais qu'avec elle rien n'est gagné. Mais j'avance, chaque jour. Chaque jour je grandie, chaque jour je me renforce pour que jamais elle ne puisse reprendre place dans ma vie.Â
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