J'ai longuement hésité à venir te voir. Mais dés le première instant où la question c'est posée, j'ai su que ma réponse serait oui. Te voir, je le savais aller marquer ma vie. Je risquais que ton image hante mes souvenirs. Je redoutais qu'elle ne prenne le dessus sur le reste. Te voir était à mes yeux un besoin. Un besoin de posséder un instant qui n'appartiendrait qu'à moi. Un des ces instants qu'on ne partage qu'avec soi-même. Il fallait que je te voie pour te dire au revoir. Jamais je ne saurais te dire adieux. Alors je suis rentrée dans la salle à manger où tu te trouvais. Je me suis approchée de ton corps allongé dans ce cercueil si beau. Et là je t'ai vu, tu étais si beau. Tu avais l'air serein d'être partit. Et je t'ai parlé. Je ne sais pas si mes mots te sont parvenus mais je l'espère. Tu seras mon exemple pour le reste de ma vie comme tu le fus depuis mes débuts. Je leur raconterais à mes enfants comme tu étais grand. Tu avais le charisme de ces grands hommes qui marquent leurs temps. Tu possédais la patience des sages qui parlent peut mais dont le silence est si précieux. Avec toi j'ai appris qu'à force de volonté un jours nous finissons par posséder. Tu étais et resteras à mes yeux un homme formidable. Je t'admire pour ton combat contre cette saloperie qui te rongeait et a finit par t'enlever à moi. Je t'ai promis de te porter tout en haut de ma vie, tout en haut de mes souvenirs. Je le ferais. Jamais je ne laisserais quelqu'un salir ton souvenir. Je t'aime, je t'aime si fort mon grand père. Toi qui à tant donnée pour avoir. Tu mérites le respect. Tu es un ange qui a mérité ces ailes. Je te porte en moi, près de ma poitrine trône ton pendentif. Je ne le lâche jamais. Je le porte comme si je te portais. Un morceau de toi emprisonnait à travers lui. Tu étais un de ces hommes qu'on croient immortels parce qu'ils nous sont indispensables… Je te voudrais prêt de moi encore à jamais, entendre de nouveau le son de ta voix… Mais non depuis ce 25 juillet 2008 à 7H ton dernier souffle a retentit. Aujourd'hui tu dors…
Littlestarintheskin… Une petite étoile dans la peau… Mais quelle étoile ? Maintenant je sais que c'est la tienne qui trône dans ma peau.
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[L]