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[il y a trois ans ma vie a changé.]
Un jour, en rentrant d’un certains voyage, dans mes souvenirs la peur m’avait suivie. Je l’ai découvert un jour comme ça quand a force de vivre sur mes nerfs je me suis effondrée et j’ai tout déballée, cette peur, ces souvenirs que je ne racontais à personne. Parce que quand on a 16-17 ans on va expliquer a ces camardes qu’une porte qui claque sa nous panique, qu’un pétard peut nous tétaniser, qu’un orage fait surgir en nous une véritable crise d’angoisse.
Alors je me suis soignée, j’ai « vu quelqu’un » comme on dit aux gens pour pas leur faire peur, pour pas être décrite comme folle. Je me suis soignée et je m’en suis sortie. Enfin sa c’est ce que je croyais jusqu’à il y a trois ans.
Parce qu’il y a 4 ans il est parti, il m’a laissé toute seule. Il y a 4 ans il est devenu mon étoile, il a laissé la maladie, la mort gagner sur la vie. Il parait que c’est le cycle de la vie. Il y a 4 ans je me suis fait la promesse de tout faire pour réussir ma vie pour que d’entre les anges ils soient le plus fier. Mais j’ai aussi découvert que ma peur était revenue, que j’étais redevenue angoissé par la mort, angoissé par l’abandon. Les portes qui claquent, la nuit qui tombe, la pluie trop forte était redevenue tétanisant. Alors je suis retournée « voir quelqu’un », parce qu’on ne peut pas vivre comme ça, parce que ce n’est pas ce que j’appelle être en vie que de penser à chaque instant que la mort va nous emporter.
Ils ont dit que j'étais morte,
Ils ont dit que j'avais périt,
Je vous répond que je suis forte, que je suis guérie.
Parce qu’il y a trois an j’étais à terre. Parce qu’il y a trois ans j’étais dans ce cabinet, en train de m’effondré, j’ai tremblé de tout mon cœur. Je lui ai dit : "Ce n'est plus possible, je ne veux plus vivre comme ça. Je ne veux plus avoir l'impression de survivre. Vous savez vivre avec ma peur ce n’est pas vivre, ni même survire, c’est être là sans savoir bien pourquoi, sans savoir si vaudrait pas mieux partir. Vivre avec ma peur, c’est vivre avec la boule au ventre. Et sa je ne veux plus, parce que ce n'est plus possible. Je sais que ce n’est pas sa la vie, je le sais parce qu’on me cœur le cri. Je veux être normale. Je ne veux plus vivre pour tout surveiller. Je ne supporte plus de vivre comme ça. J'ai compris que ce n'est pas possible non plus que de le faire. Je me sens folle vous savez. Folle à lier, parce que j'ai peur de la mort. Je ne veux plus, vous savez je ne veux plus jamais ressentir ça. Je ne peux plus vivre comme ça, ce n'est plus possible. Même si ce n'est pas claire, elle est là enfouit en moi."Parce que je dormais plus, parce que je me réveillais parfois transpirante ou tremblante avec cette impression folle que la mort est là . Là , si près de moi qu'elle allait me prendre. Comme si ma vie ne pouvait se résumé qu'à cela, un match contre la mort, d'où elle sortirait forcément gagnante parce qu'il est impossible de lutter contre. Parce que la mort décide de vous retirer la vie quand bon lui semble. Parce que ma vie ne résumait plus qu'à observer, anticipée, savoir, réfléchir à ce qui pourrait arriver si jamais l'on venait troubler ce calme. Anticiper surtout, pour ne pas me trouver surprise si elle venait à me retrouver, que si jamais elle essaye de me surprendre je la sente venir, que je la tue. Que je tue cette mort qui me hante.
Il y a un trois j'étais à terre. Dans le cabinet de ma psy, je me suis effondrée en larme. J'ai tremblée et avec mes lourds sanglots, angoissés je lui ai dit « Ce n'est plus possible, je ne veux plus vivre comme ça. Parce que je le sais ce n'est pas supportable une vie comme la mienne. » Parce qu’il est partie, j’avais et j’ai toujours cette impression que tout peut se briser d’une seconde à l’autre, que l’abandon ne fait que guetter mes faiblesses pour s’y engouffrer. Parce qu’il est parti, parce qu’il est devenu une étoile, ma peur a ressurgit. J’avais mis des mois à m’en débarrasser, des mois pour réapprendre à vivre normalement et sa perte m’a replonger dans le néant, dans mon néant.
Pendant un an, elle m'a appris à me sentir mieux. Elle m'a réappris à vivre pour le plaisir. Grâce à elle j'ai compris que la peur elle vous prend, elle vous angoisse et ne vous lâche plus. Elle reste là , en vous, active ou en sommeil. Prête à resurgir à n'importe quelle occasion dans laquelle le peut se glisser. Elle m'a montré que je pouvais sortir dehors en plein orage. Même si sa me tords de peur, même si la mort revient me hanter. Elle m'a montré comment de tout petit instant tirer un plaisir incommensurable. Elle m'a montré comment en buvant un chocolat avec des tartines et du beurre pour gouter, tiré de ces instants un plaisir.
J'ai réappris à voir le plaisir.
Aujourd’hui, plus rien n’est pareil, et plus rien ne sera jamais comme avant la peur, ni comme pendant la peur. Parce qu’il m’arrive encore de m’effondrer de peur si l’orage est un peu trop fort. Il m’arrive encore de paniquer si la pluie se fait trop forte. Parce que je garde enfouis en moi cette peur, cette mort qui nous guette, cet abandon qui à chaque instant peut tout m’enlever. Aujourd’hui encore ma confiance en moi n’est pas totalement rétablie, mais rien ne sauras jamais me la redonner. Il est partie, il m’a abandonné. Et moi je suis resté là , sans lui, sans rien et simplement ma peine pour consolation. Comment vous expliquer que parfois je lui en ai voulu, parfois je l’ai haïs d’être parti, je l’ai haïe de m’avoir laissé seule, d’avoir fait ressurgir ce qu’il y a eu de pire dans mes souvenirs. Je sais qu’à chaque moment, elle peut revenir. Je sais que je ne sais pas guérie totalement, que parfois c’est un combat pour moi de rentrer en bus tard le soir, de supporter le bruit de l’orage sans broncher.
Mais aujourd’hui rien n’est plus pareil, je suis bien plus forte. J’ai ma famille, mon amour pour me soutenir. Et pour ça, jamais je ne leur dirais assez merci, d’avoir cru en ma peur, de m’avoir cru, de ne pas m’avoir pris pour une capricieuse, pour une menteuse. Aujourd’hui je me suis retournée, je me dirige vers me rêves.
Un jour, en rentrant d’un certains voyage, dans mes souvenirs la peur m’avait suivie. Je l’ai découvert un jour comme ça quand a force de vivre sur mes nerfs je me suis effondrée et j’ai tout déballée, cette peur, ces souvenirs que je ne racontais à personne. Parce que quand on a 16-17 ans on va expliquer a ces camardes qu’une porte qui claque sa nous panique, qu’un pétard peut nous tétaniser, qu’un orage fait surgir en nous une véritable crise d’angoisse.
Alors je me suis soignée, j’ai « vu quelqu’un » comme on dit aux gens pour pas leur faire peur, pour pas être décrite comme folle. Je me suis soignée et je m’en suis sortie. Enfin sa c’est ce que je croyais jusqu’à il y a trois ans.
Parce qu’il y a 4 ans il est parti, il m’a laissé toute seule. Il y a 4 ans il est devenu mon étoile, il a laissé la maladie, la mort gagner sur la vie. Il parait que c’est le cycle de la vie. Il y a 4 ans je me suis fait la promesse de tout faire pour réussir ma vie pour que d’entre les anges ils soient le plus fier. Mais j’ai aussi découvert que ma peur était revenue, que j’étais redevenue angoissé par la mort, angoissé par l’abandon. Les portes qui claquent, la nuit qui tombe, la pluie trop forte était redevenue tétanisant. Alors je suis retournée « voir quelqu’un », parce qu’on ne peut pas vivre comme ça, parce que ce n’est pas ce que j’appelle être en vie que de penser à chaque instant que la mort va nous emporter.
Ils ont dit que j'étais morte,
Ils ont dit que j'avais périt,
Je vous répond que je suis forte, que je suis guérie.
Parce qu’il y a trois an j’étais à terre. Parce qu’il y a trois ans j’étais dans ce cabinet, en train de m’effondré, j’ai tremblé de tout mon cœur. Je lui ai dit : "Ce n'est plus possible, je ne veux plus vivre comme ça. Je ne veux plus avoir l'impression de survivre. Vous savez vivre avec ma peur ce n’est pas vivre, ni même survire, c’est être là sans savoir bien pourquoi, sans savoir si vaudrait pas mieux partir. Vivre avec ma peur, c’est vivre avec la boule au ventre. Et sa je ne veux plus, parce que ce n'est plus possible. Je sais que ce n’est pas sa la vie, je le sais parce qu’on me cœur le cri. Je veux être normale. Je ne veux plus vivre pour tout surveiller. Je ne supporte plus de vivre comme ça. J'ai compris que ce n'est pas possible non plus que de le faire. Je me sens folle vous savez. Folle à lier, parce que j'ai peur de la mort. Je ne veux plus, vous savez je ne veux plus jamais ressentir ça. Je ne peux plus vivre comme ça, ce n'est plus possible. Même si ce n'est pas claire, elle est là enfouit en moi."Parce que je dormais plus, parce que je me réveillais parfois transpirante ou tremblante avec cette impression folle que la mort est là . Là , si près de moi qu'elle allait me prendre. Comme si ma vie ne pouvait se résumé qu'à cela, un match contre la mort, d'où elle sortirait forcément gagnante parce qu'il est impossible de lutter contre. Parce que la mort décide de vous retirer la vie quand bon lui semble. Parce que ma vie ne résumait plus qu'à observer, anticipée, savoir, réfléchir à ce qui pourrait arriver si jamais l'on venait troubler ce calme. Anticiper surtout, pour ne pas me trouver surprise si elle venait à me retrouver, que si jamais elle essaye de me surprendre je la sente venir, que je la tue. Que je tue cette mort qui me hante.
Il y a un trois j'étais à terre. Dans le cabinet de ma psy, je me suis effondrée en larme. J'ai tremblée et avec mes lourds sanglots, angoissés je lui ai dit « Ce n'est plus possible, je ne veux plus vivre comme ça. Parce que je le sais ce n'est pas supportable une vie comme la mienne. » Parce qu’il est partie, j’avais et j’ai toujours cette impression que tout peut se briser d’une seconde à l’autre, que l’abandon ne fait que guetter mes faiblesses pour s’y engouffrer. Parce qu’il est parti, parce qu’il est devenu une étoile, ma peur a ressurgit. J’avais mis des mois à m’en débarrasser, des mois pour réapprendre à vivre normalement et sa perte m’a replonger dans le néant, dans mon néant.
Pendant un an, elle m'a appris à me sentir mieux. Elle m'a réappris à vivre pour le plaisir. Grâce à elle j'ai compris que la peur elle vous prend, elle vous angoisse et ne vous lâche plus. Elle reste là , en vous, active ou en sommeil. Prête à resurgir à n'importe quelle occasion dans laquelle le peut se glisser. Elle m'a montré que je pouvais sortir dehors en plein orage. Même si sa me tords de peur, même si la mort revient me hanter. Elle m'a montré comment de tout petit instant tirer un plaisir incommensurable. Elle m'a montré comment en buvant un chocolat avec des tartines et du beurre pour gouter, tiré de ces instants un plaisir.
J'ai réappris à voir le plaisir.
Aujourd’hui, plus rien n’est pareil, et plus rien ne sera jamais comme avant la peur, ni comme pendant la peur. Parce qu’il m’arrive encore de m’effondrer de peur si l’orage est un peu trop fort. Il m’arrive encore de paniquer si la pluie se fait trop forte. Parce que je garde enfouis en moi cette peur, cette mort qui nous guette, cet abandon qui à chaque instant peut tout m’enlever. Aujourd’hui encore ma confiance en moi n’est pas totalement rétablie, mais rien ne sauras jamais me la redonner. Il est partie, il m’a abandonné. Et moi je suis resté là , sans lui, sans rien et simplement ma peine pour consolation. Comment vous expliquer que parfois je lui en ai voulu, parfois je l’ai haïs d’être parti, je l’ai haïe de m’avoir laissé seule, d’avoir fait ressurgir ce qu’il y a eu de pire dans mes souvenirs. Je sais qu’à chaque moment, elle peut revenir. Je sais que je ne sais pas guérie totalement, que parfois c’est un combat pour moi de rentrer en bus tard le soir, de supporter le bruit de l’orage sans broncher.
Mais aujourd’hui rien n’est plus pareil, je suis bien plus forte. J’ai ma famille, mon amour pour me soutenir. Et pour ça, jamais je ne leur dirais assez merci, d’avoir cru en ma peur, de m’avoir cru, de ne pas m’avoir pris pour une capricieuse, pour une menteuse. Aujourd’hui je me suis retournée, je me dirige vers me rêves.
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