Dimanche 29 janvier 2012 à 23:12

 
 
 
 
 
[il y a trois ans ma vie a changé.]

Un jour, en rentrant d’un certains voyage, dans mes souvenirs la peur m’avait suivie. Je l’ai découvert un jour comme ça quand a force de vivre sur mes nerfs je me suis effondrée et j’ai tout déballée, cette peur, ces souvenirs que je ne racontais à personne.  Parce que quand on a 16-17 ans on va expliquer a ces camardes qu’une porte qui claque sa nous panique, qu’un pétard peut nous tétaniser, qu’un orage fait surgir en nous une véritable crise d’angoisse.

Alors je me suis soignée, j’ai « vu quelqu’un » comme on dit aux gens pour pas leur faire peur, pour pas être décrite comme folle. Je me suis soignée et je m’en suis sortie. Enfin sa c’est ce que je croyais jusqu’à il y a trois ans.
Parce qu’il y a 4 ans il est parti, il m’a laissé toute seule.  Il y a 4 ans il est devenu mon étoile, il a laissé la maladie, la mort gagner sur la vie.  Il parait que c’est le cycle de la vie.  Il y a 4 ans je me suis fait la promesse  de  tout faire pour réussir ma vie pour que d’entre les anges ils soient le plus fier. Mais j’ai aussi découvert que ma peur était revenue, que j’étais redevenue angoissé par la mort, angoissé par l’abandon. Les portes qui claquent, la nuit qui tombe, la pluie trop forte était redevenue tétanisant. Alors je suis retournée « voir quelqu’un », parce qu’on ne peut pas vivre comme ça, parce que ce n’est pas ce que j’appelle être en vie que de penser à chaque instant que la mort va nous emporter.

Ils ont dit que j'étais morte,
Ils ont dit que j'avais périt,
Je vous répond que je suis forte, que je suis guérie.

Parce qu’il y a  trois an j’étais à terre. Parce qu’il y a trois ans j’étais dans ce cabinet, en train de m’effondré, j’ai tremblé de tout mon cœur.  Je lui ai dit : "Ce n'est plus possible, je ne veux plus vivre comme ça. Je ne veux plus avoir l'impression de survivre. Vous savez vivre avec ma peur ce n’est pas vivre, ni même survire, c’est être là sans savoir bien pourquoi, sans savoir si vaudrait pas mieux partir. Vivre avec ma peur, c’est vivre avec la boule au ventre. Et sa je ne veux plus, parce que ce n'est plus possible. Je sais que ce n’est pas sa la vie, je le sais parce qu’on me cœur le cri. Je veux être normale. Je ne veux plus vivre pour tout surveiller. Je ne supporte plus de vivre comme ça. J'ai compris que ce n'est pas possible non plus que de le faire. Je me sens folle vous savez. Folle à lier, parce que j'ai peur de la mort. Je ne veux plus, vous savez je ne veux plus jamais ressentir ça. Je ne peux plus vivre comme ça, ce n'est plus possible. Même si ce n'est pas claire, elle est là enfouit en moi."Parce que je dormais plus, parce que je me réveillais parfois transpirante ou tremblante avec cette impression folle que la mort est là. Là, si près de moi qu'elle allait me prendre. Comme si ma vie ne pouvait se résumé qu'à cela, un match contre la mort, d'où elle sortirait forcément gagnante parce qu'il est impossible de lutter contre. Parce que la mort décide de vous retirer la vie quand bon lui semble. Parce que ma vie ne résumait plus qu'à observer, anticipée, savoir, réfléchir à ce qui pourrait arriver si jamais l'on venait troubler ce calme. Anticiper surtout, pour ne pas me trouver surprise si elle venait à me retrouver, que si jamais elle essaye de me surprendre je  la sente venir, que je la tue. Que je tue cette mort qui me hante.

Il y a un trois j'étais à terre. Dans le cabinet de ma psy, je me suis effondrée en larme. J'ai tremblée et avec mes lourds sanglots, angoissés je lui ai dit « Ce n'est plus possible, je ne veux plus vivre comme ça. Parce que je le sais ce n'est pas supportable une vie comme la mienne. » Parce qu’il est partie, j’avais et j’ai toujours cette impression que tout peut se briser d’une seconde à l’autre, que l’abandon ne fait que guetter mes faiblesses pour s’y engouffrer. Parce qu’il est parti, parce qu’il est devenu une étoile, ma peur a ressurgit. J’avais mis des mois à m’en débarrasser, des mois pour réapprendre à vivre normalement et sa perte m’a replonger dans le néant, dans mon néant.

Pendant un an, elle m'a appris à me sentir mieux. Elle m'a réappris à vivre pour le plaisir. Grâce à elle j'ai compris que la peur elle vous prend, elle vous angoisse et ne vous lâche plus. Elle reste là, en vous, active ou en sommeil. Prête à resurgir à n'importe quelle occasion dans laquelle le peut se glisser. Elle m'a montré que je pouvais sortir dehors en plein orage. Même si sa me tords de peur, même si la mort revient me hanter. Elle m'a montré comment de tout petit instant tirer un plaisir incommensurable. Elle m'a montré comment en buvant un chocolat avec des tartines et du beurre pour gouter, tiré de ces instants un plaisir.
J'ai réappris à voir le plaisir.

Aujourd’hui, plus rien n’est pareil, et plus rien ne sera jamais comme avant la peur, ni comme pendant la peur.  Parce qu’il m’arrive encore de m’effondrer de peur si l’orage est un peu trop fort.  Il m’arrive encore de paniquer si la pluie se fait trop forte.  Parce que je garde enfouis en moi cette peur, cette mort qui nous guette, cet abandon qui à chaque instant peut tout m’enlever.  Aujourd’hui encore ma confiance en moi n’est pas totalement rétablie, mais rien ne sauras jamais me la redonner. Il est partie, il m’a abandonné. Et moi je suis resté là, sans lui, sans rien et simplement ma peine pour consolation.  Comment vous expliquer que parfois je lui en ai voulu, parfois je l’ai haïs d’être parti, je l’ai haïe de m’avoir laissé seule, d’avoir fait ressurgir ce qu’il y a eu de pire dans mes souvenirs. Je sais qu’à chaque moment, elle peut revenir. Je sais que je ne sais pas guérie totalement, que parfois c’est un combat pour moi de rentrer en bus tard le soir, de supporter le bruit de l’orage sans broncher.
Mais aujourd’hui rien n’est plus pareil, je suis bien plus forte.  J’ai ma famille, mon amour pour me soutenir. Et pour ça, jamais je ne leur dirais assez merci, d’avoir cru en ma peur, de m’avoir cru, de ne pas m’avoir pris pour une capricieuse, pour une menteuse. Aujourd’hui je me suis retournée, je me dirige vers me rêves.

 
 
 
 
 


Publié par littlestarintheskin

Mercredi 18 janvier 2012 à 22:13


[ on ressent juste pas  les mêmes choses]

http://littlestarintheskin.cowblog.fr/images/heartbyPinkproud.jpg
Je me rends pas compte. Non je crois qu'il se rend pas compte.  Je crois qu'on ne ressens pas les même choses.  C'est comme sa.  J'ai cette sensation de vivre dans une routine sans nom, qu'il aime sa et moi sa me fait peur.  J'en crève de peur, parce qu'un jour sa finir par nous tuer. Sa se trouve un jour on finira par se sortir des trous de nez. On a plus d'attention, on a plus de surprise. On a juste une vie organisée autour de notre famille, de ma famille, de la sienne.  On voit pas d'amis, on fait pas de soirée, on pas ses amis. Et moi je veux pas, moi je veux plus. Je veux sortir, je veux voir des gens, je veux rentrer dans son monde, rencontrer ses amis plus qu'une fois par an.  Je sais qu'il est solitaire, je sais que lui sa lui manque pas. Mais moi si. Puis moi je peux pas. Je peux pas me dire qu'on va se vivre l'un sur l'autre sans personne autour. 
Je l'aime de tout mon coeur! C'est pas une question d'amour. C'est juste une question de routine.  Je supporte pas sa, je supporte pas l'idée d'être déjà routinière, je supporte pas de me dire qu' a se vivre l'un sur l'autre un jour on se supportera plus. Et quand on en sera arrivé là, sa sera la fin.
Mais je crois qu'il se rends pas compte, je crois qu'on ne ressens pas les même choses.  Sa me tétanise et lui il a l'air si serein, il a l'air de pas s'inquiéter.  Il a tout et moi il me manque des trucs. Vous croyais que je suis normale? Vous savez je l'aime de tout mon coeur, je l'aime plus que tout au monde. C'est pas une question d'amour, c'est juste une question de routine.

Publié par littlestarintheskin

Lui

Mardi 17 janvier 2012 à 21:55

 [Montpellier] 

http://littlestarintheskin.cowblog.fr/images/thecomedyplacemontpellier1.jpg
Ma ville, mon montpellier me manque.   Les gens que j'aiment qui s'y trouve aussi. J'en rêve, bien trop souvent à mon goût. Elle me manque bien trop aussi.  aussi bizarre que celà puisse parraître j'ai besoin de son effervescence autour de moi. Parce qu'il n'y a reellement que comme sa que je me sens pleinement vivante. Je suis tombée amoureuse de cette ville. Le parc du pérou, la ruelle de l'aiguillerie aussi, le toit du corum pr avir cette vue de la ville qu'aucun autre endroit ne nous offre. Ces petites ruelles que seuls quelqu'un qui y vit peut connaitre, ces endroits tous magnifique les un  que les autres. Je saurais les décrire avec excatitude, sans oublier le moindre détails. Il me suffit de fermer les yeux pour la voir. Comment vous expliquer cette amour que je porte a cette ville, a ces endroits, à mes amies qui y vivent.  Parce que rien ne saurais remplacer tous cet univers a mes yeux.  Parce que mon rêve secret sera toujours d'y vivre, d'y finir mes jours, de pouvoir faire découvrir cet univers à me enfants. Parce qu'une fois qu'on y met les pieds, on en tombe amoureux. Le soleil me manque aussi. Comment décrire cette sensation si agreable de sentir le soleil sur la peau par tous les temps. Cette ville renferme bien des souvenirs de ma vie d'avant. 
J'ai besoin de la retrouver, j'ai besoin de m'y evader, de vivre autre chose, de vivre ailleurs. 

Publié par littlestarintheskin

Mes écrits

Jeudi 5 janvier 2012 à 22:27

[ce n'est jamais qu'un echec de plus] Et bham, encore une grosse claque dans la figure. Et oui, j'ai encore echoué au permis de conduire. Pas que je conduise mal, mais je panique... Oui j'ai ce dont merveilleux de me mettre a paniquer des que je suis avec l'inspecteur. Avec mon moniteur tout se passe bien. Je dois avoir une allergie aux inspecteurs... Je sais pas. Breve de plaisanterie. Apres ce 5e echec... Et oui il faut etre bon dans sa discilpline, faut pas faire les choses a moitiée... Donc apres ce 5 e echec je me demande réellement si je ferais pas mieuc d'abandonner et de renoncer simplement a passer cet examen. A quoi bon s'acharner? Apparement c'est pas pour moi. Je viens surtout encore une fois de me ridiculuser, et aussi de perdre le peu de confiance en moi que je pouvais avoir quand je conduisait. Mon erreur? Une priorité dans un rond point, enfin celle ci est la plus enorme de toutes les autres petites erreures comme calé dans le rond point, paniquée dans une rue a double sens miniscule parce que une voiture arrive... Au volant avec l'inspecteur je suis madame panique, rien ne me calme tout m'apparait comme un danger. Si vous saviez comme je me sens nulle de pas reussir a lui prouver que reellement je merite, qu'en temps normal je conduis tres bien mais que simplement c'est sa presence qui me tetanise... Je panique totalement et plus rien ne compte d'autre que ma peur, mon envie de me rattraper rajouter a ma peur et voilà le cocktail du parfait plantage... Je voudrais tellement pouvoir reussir, j'aimerais tellement que mes proches soient fiers de moi et arrete de me considerer comme la boulet qui arrive pas a avoir son permis... Enfin un jour peut etre j'y arriverais... Mais sa c'est sur c'est pas encore pour aujourd'hui. Puis j'ai peur qu'il croit que je ne bouge pas assez, que je ne fais pas assez d 'effort, que sa famille croit que je profite de lui, que je suis nulle mais que personne n'ose me le dire, que je ne donne pas tout pour reussir... Et pourtant... C'est pas faute d'avoir tout essayé pour gerer mon stress Puis j'

Publié par littlestarintheskin

Jeudi 5 janvier 2012 à 13:42


[ Comme une tortue sans carapace]

Si je devais me séparer de ma carapace, cette chose qui fait que j'ai de la repartie et que je veux toujours avoir reponses à tout, je deviendrais comme une tortue sans carapace. Ma carapace c'est ce qui me sert  me défendre.  C'est ce qui me permet de me proteger.Par'ce que la confiance ne s'obtien sans effort, que je ne veux pouvoir laisser personne profiter de ma gentillesse et de mon amour. Alors j'ai décider que sa serait comme sa et pas autrement. S'ils ne sont pas content, qu'ils s'en aille. Mais parfois je deviens insupportable avec mon amoureux, parce qu'il ne comprend pas de devoir subir le même traitement que les autres gens. Oui ce n'est pas un gens, oui ce n'est pas un autre.Comment lui dire que j'ai déjà enlever ma carapace pour d'autre, qu'ils avaient eux aussi promis de ne pas en profiter mais qu'au final comme tous quand on accorde un peu de soit ils veulent tout obtenir. Alors qu'aujourd'hui malgrès mon amour, malgrès tout ce que j'ai envie de lui offrir, de lui donner, je ne saurais pas cesser du jour au lendemain de me proteger. Je ne veux pas devenir une tortue sans carapace et finir par en tuer mon coeur.

Publié par littlestarintheskin

ma vie

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