[ Ensemble c'est tout.. ]
"Ouvrait les vannes, se mouchait dans sa chemise, pleurait encore, evacuait vingt-sept années de solitude, de chagrin, de mechants coups sur la tête, pleurait des câlins qu'elle n'avait jamais reçu, la folie de sa mére, les pompiers à genoux sur la moquette, la distraction de son papa, les galéres, les années sans replit, jamais, le froid, le plaisir de la faim, les mauvais écarts, les trahisons qu'elle s'était imposées et ce vertige toujours,ce vertige au bord du gouffre et des goulots. Et les doutes, et son corps qui se derobait toujour et le goût de l'ether et la peur de ne jamais être a la hauteur. Et paulette aussi. La douceur de paulette pulverisée en cinq secondes et demie...
il avait refermé son blouson sur elle et posé son menton sur sa tête.
_Allez...allez..murmurait-il tout doucement sans savoir i c'etait allez, pleure encore ou allez, ne pleure plus.
Comme elle voulait.
Ses cheveux le chatouillaient, il était plein de morve et trés heureux .Tres heureux.
Il souriait. Pour la premier fois de sa vie, il etait au bon endroit au bon moment.
Il frottait son menton sur son crâne.
_Allez, ma puce...T'inquietes pas, on va y arriver... On feras pas mieux que les autres mais on fera pas pire non plus.... On va y arriver, je te dis... On va y arriver... On a rien a perdre nous, puisqu'on a rien.. Allez...Viens"
Ensemble c'est tout D'Anna gavlada
Ensemble c'est tout... Ensemble sinon rien...
a cette instant precis j'ai envie de vomir. Vomir toute ma haine envers ces autres qui ne comprendront jamais ce que je suis et qui pretendront pourtant savoir...Vous ne savez rien et ne saurais jamais rien. Un jour je prendrais mon courage a deux mains et prise de folie je les tuerais. Je leur donnerais touts ces coups qui refleteront ma haine et ma colére enfoui depuis si longtemps. "Un jour se leve sur la planete france mais j'ai depuis longtemps perdu mes reves...Puisques on jeunes et cons, puisqu'ils sont vieux et fous." Je me batterais jusqu'au bout pour vous montrer que je ne suis pas celle qu'il parait et que sous ce masque de silence se cache une grande battante. Une determinée de la vie, une colere immense qui ne demande qu'un pretexte pour deferler sur vous telle une avalanche de haine. Jusqu'a vouloir les tuer. Devenir aveugle pour ne plus regarder leurs visages denuer emplit de mepris... Qu'ils me jalousent moi autant que je les hais. Un jour je leurs marcherez dessus, je les ecraserez, les pietinerez a m'en faire peur mais avec un tel plaisir... Je suis trop gentille mais cela va changer. Je veux devenir horrbile, aigrie et inssuportable. Tous sa c'est a cause d'eux; a force de les cotoyer, mais sa me plais tant...Encore et toujours je les hais...