Vendredi 13 juin 2008 à 18:49

Comme une femme forte, je retiens mes larmes. Ou plutôt je m'efforce douloureusement. Ce sont les faibles qui pleurent. Je préfère sauver mon maquillage plutôt que Ton souvenir. A côté de Toi, je suis passé fièrement, d'un pas assuré, le menton relevé. Je me suis montrée digne, je n'ai pas baissé la tête, je n'ai pas fuit sur le trottoir d'en face. J'ai feint la roche. Mais mon cÅ“ur tremblait. J'aurais plutôt couru vers Toi, T'aurais arraché un sourire pour l'emporter avec moi. Les plus belles choses de Toi maintenant, je suis obligée de les dérober à des instants qui ne sont plus miens. Des moments que Tu offres à une autre maintenant. Je marche vers l'arrêt de bus, je ne tente de ne pas me retourner, mais en vain. Le temps d'être séparés d'une centaine mètres et je n'y tiens plus. Je me retourne. Tu es loin déjà. Tu ne me vois pas. Je Te contemple, pleine d'amertume. Je déteste l'idée d'avoir été dépouillée de mon plus beau trésor. J'abhorre de savoir que je ne suis plus maîtresse de ces doux accroche-cÅ“ur, ces lèvres exquises, ce corps merveilleux. Je me demande si elle sait apprécier autant que moi Tes jolies mèches de cheveux qui s'échappent de Ton couvre-chef lorsque Tu travailles. Te dévore-t-elle du regard lorsque Tu es à l'Å“uvre? Sait-elle combien Tu es beau lorsque Tu es concentré? Sait-elle avec quelle ardeur Tu T'appliques, de Tes mains talentueuses? J'aimerais tant qu'elle ne sache pas toutes ces choses. J'aimerais garder ces joyaux d'instants volés rien que pour moi. Les garder jalousement celés dans un coin de mon âme... j'atteins l'arrêt de bus. Je croise Loïc, Notre manager.  Il me fait un clin d'Å“il, et je lui réponds par mon premier sourire sincère de la journée. Te souviens-Tu Mon CÅ“ur?  Te souviens-Tu comme il me surnommait continuellement madame Ambroisine? L'appelle-t-il comme ça elle aussi?... Ambroisine, Un nom où  l'on y trouve toutes les lettres du mot "Aimer". Un nom que je portais avec bien plus de fierté que le mien propre. Un nom dont j'aurais voulu me parer à tout jamais. Un nom que j'aurais tant aimé que Tu me transmettes par l'union de Nos deux vies. Tu Te souviens Mon Ange? Qu'as-Tu prévu le 25 novembre 2008, à la place de Notre mariage?
J'ai tant besoin de Toi Mon Amour...


Publié par littlestarintheskin

invité

Par lancien le Vendredi 13 juin 2008 à 19:02
Je ne crois pas que ce soit être faible que de pleurer. Les larmes soulagent et il faut décompresser.
Etre fort c'est après les larmes de revenir dans le présent et d'essayer de tourner la page, de tirerles leçons du passé et de se tourner résolument vers l'avenir.
 

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